Définition du
Sida:
Le Sida est
l'abréviation de syndrome d'immunodéficience acquise. C'est une maladie
sexuellement transmissible, causée par un virus appelé VIH, ou virus
d'immunodéficience humaine. Il existe néanmoins d'autres modes de transmission
comme la voie sanguine, ou la voie materno-foetale lors de l'accouchement ou de
l'allaitement. Le VIH s'attaque au système immunitaire de l'individu, ce qui
entraîne une vulnérabilité importante de l'organisme y compris face aux
maladies habituellement bénignes et bien contrôlées par les cellules de défense
de l'organisme. Le SIDA définit l'ensemble des manifestations observées dans le
cadre de l'évolution de l'infection par le VIH. Le stade du SIDA apparaît au
bout d'une certaine durée d'infection, lorsque les cellules de défense sont
diminuées en dessous d'un seuil qui permet aux infections dites opportunistes
d'agresser l'organisme.
Pour certains
encore, le sida est une maladie qui fait beaucoup de ravage dans les médias;
pour l'OMS, la définition du mot "SIDA" va plus loin que cela, pour
atteindre le système immunitaire. La maladie est grave et nécessite une
stratégie efficace pour disparaître. Des informations sont nécessaires pour
savoir réagir vite dans la prévention.
Transmission du Sida:
Le virus du sida
est retrouvé dans le sang, le sperme, le liquide vaginal et le lait maternel.
La transmission
du virus du SIDA se fait selon 3 modes.
La voie sexuelle
C’est le mode de
contamination le plus fréquent et le plus répandu (surtout dans la population
homosexuelle). Le virus se transmet généralement lors de rapports sexuels non
protégés et chaque rapport avec une personne infectée peut transmettre la
maladie.
Pour un rapport
sexuel avec contact buccal, il existe 0,005% de risque de transmission et pour
un rapport sexuel de type anal, la probabilité de transmission est de 0,3%
(sources : sida-info service).
Cependant, pour
qu’il y ait transmission, les muqueuses doivent être fragiles pour faciliter la
contamination par le virus. Les maladies sexuellement transmissibles sont les
causes les plus fréquentes de fragilisation des muqueuses vaginales.
La voie sanguine
La contamination
peut se faire par :
- transfusion
sanguine,
- utilisation
d’aiguilles souillées (échanges de seringue chez les toxicomanes, rasoirs,
tatouages…),
- transmission
par contact d'une plaie ouverte avec le sang d’un contaminé.
La transmission
de la mère à l’enfant
Ce mode de
transmission peut avoir lieu au moment de l’accouchement, lors du contact du
bébé avec le liquide vaginal ou pendant l’allaitement (à partir du lait
maternel).
Le SIDA ou
syndrome de l’immunodéficience acquise est une maladie secondaire à une
infection causée par le virus VIH. Il est caractérisé par l’altération progressive
de la défense immunitaire de l’organisme, conduisant à l’apparition de
plusieurs maladies et infections opportunistes.
La maladie du
Sida constitue la dernière étape de l’évolution de l’infection au VIH et
s’installe après plusieurs années (entre 10 ans à 15 ans). C’est à ce stade
qu’apparaissent tous les signes et maladies opportunistes qui témoignent de
l’affaiblissement de l’immunité comme la tuberculose, le sarcome de Kaposi ou
les infections par l’herpès.
Actuellement, il
n’existe pas encore de traitement spécifique qui permet de guérir le sida. Les
trithérapies rétrovirales ont essentiellement permis d’améliorer l’état de
santé de plusieurs personnes malades. Cependant, si leur efficacité n’est plus
discutée, leur coût élevé constitue souvent une barrière dans la mise en marche
d’une prise en charge efficace, notamment dans les pays en voie de
développement. Alors que le traitement nécessite des prises médicamenteuses
régulières et de longue durée afin d’éviter le phénomène de résistance des
virus.
Par ailleurs,
concernant la prévention, l’initiative est lancée et la recherche sur le vaccin
est encore en cours ; cependant, les chercheurs ne font aucune promesse sur ce
sujet.
Aujourd’hui, de
nouvelles recommandations ont été émises par l’Organisation Mondiale de la
Santé concernant la prise en charge précoce de la maladie. Si auparavant, le
traitement ne débute pas généralement dès la connaissance de la séropositivité,
aujourd’hui, l’OMS recommande que toutes les personnes séropositives soient
traitées de façon précoce, avant même que l’infection aboutisse au stade de
sida-maladie. En effet, selon les études validées par l’OMS, un traitement
précoce des personnes séropositives permettent de rallonger la durée de vie
mais aussi d’éviter la facilitation de la contamination chez d'autres
personnes. Selon les mêmes recommandations, toutes personnes à risque doivent
également recevoir une prise en charge spécifique comme les enfants de moins de
5 ans, les femmes séropositives enceintes ou allaitantes, le partenaire d’une
personne séropositive et les personnes séropositives présentant des infections
au virus de l’hépatite B.
Vers plus de recherche:
Des chercheurs américains sont parvenus à modifier génétiquement des cellules immunitaires de 12 malades infectés par le VIH pour créer une résistance naturelle au virus permettant à certains d'arrêter jusqu'à trois mois leur thérapie antirétroviale, révèle mercredi une enquête publiée dans le New England Journal of Medicine. "Cette étude clinique montre qu'il est possible de modifier en toute sûreté et efficacement les cellules immunitaires, les lymphocytes T, d'un patient séropositif pour créer une résistance naturelle au VIH", le virus de l'immunodéficience humaine, a assuré le Dr Carl June, professeur d'immunothérapie à la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie. "Ces cellules modifiées transfusées dans l'organisme des malades ont persisté dans leur corps et permis potentiellement de réduire la charge virale sans utiliser d'antirétroviraux", a-t-il ajouté.
"Ces résultats sont potentiellement importants", a jugé le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et maladies infectieuses, qui a financé cette recherche. Toutefois, "nous sommes encore loin d'avoir quelque chose qui puisse être applicable cliniquement à des personnes infectées par le VIH", a-t-il dit à l'AFP, ajoutant qu'il ne faisait toutefois "aucun doute que c'était prometteur".